Comment expliquer ?
Y a des situations où on se dit qu'on est heureux d'être à notre place.
Si vous saviez ce qui m'arrive vous seriez dans cette position.
Dimanche 15 novembre 2009 à 17:31
Dimanche 15 novembre 2009 à 17:57
Lundi 16 novembre 2009 à 11:38
Mardi 24 novembre 2009 à 17:39
En ce moment je sors un peu trop.
J’enchaine les rencontres, bonnes comme mauvaises, pour pallier à cette solitude qui m’habite depuis un certain temps.La maison tourne beaucoup, et je me surprends à remarquer des têtes sympathiques qui apparaissent parfois, tanguant contre les murs, vers 3h du matin, au milieu des australopithèques de Toulouse quand tout le monde est bien imbibé. Le genre de personnes que tu regrettes de n’avoir pas rencontré dans un autre contexte. Je pense à cette petite pirouette au milieu de la rue de la Colombette, ce regard doux et ce je ne sais quoi qui intrigue. Y aussi ce visage mystérieux, irrésistible mais effrayant à la fois, ces yeux noirs, cette voix qu’on n’entend jamais…
Y a les boulets aussi. Les types qui veulent à tout prix te payer un verre et qui t’en reversent la moitié dessus en te racontant leur dernière nuit de folie avec une femme.
Y a des personnes que tu ne sais pas où classer, comme par exemple ce frère enfin retrouvé à l’allure de hippie dégénéré, ou encore ce petit bonhomme aux yeux bridés fragile et vulnérable qui s’est laissé prendre par les sentiments le genre de type qui manque cruellement de sensibilité intellectuelle mais qui frémit particulièrement facilement sous mes doigts... Mais je m'éloigne du sujet !
Quoi qu’il en soit, cette vague de nouveauté me fait du bien. Je me sens de plus en plus en confiance avec moi même, j’ai une putain d’énergie qui me pousse en avant, même si la peur est toujours bien présente. Pour la plupart, ces gens ne sont que des potes de soirée jetables, souvent à mon grand regret. J’essaie de ne pas tenter de rester en contact avec eux, j’essaie de ne pas m’attacher à plus fort que moi, mais ce petit goût de liberté me fait du bien. Il y a 2 mois à peine je n’envisageais même pas de pouvoir à nouveau avoir des affinités de ce genre avec les gens, pouvoir être juste bien avec une personne sans attendre plus. J’étais aveuglée par mon obsession, qui n’étais pas de l’amour. J’avais des oeilleres et j’étais totalement hermétique à tout ce qui se passait autour de moi. Maintenant je respire à nouveau et je redeviens perméable. J’aime les bizarreries que la vie m’offre en ce moment, comme de pouvoir avoir un fou rire en cours en partageant des M&M’s avec un inconnu, ou raconter ma vie à un polonais en vacances en attendant le bus. Il est peu probable qu’une des personnes décrites ici ne tombe sur ce texte bien caché, mais je voudrais qu’ils sachent que le sourire que j’arbore n’est qu’un leurre en ce moment, et qu’ils m’aident à prendre du plaisir à faire façade, en attendant que ça passe.
Mercredi 25 novembre 2009 à 20:12