au-dessus-du-jardin

Lisa

Mardi 26 janvier 2010 à 1:54




Encore un de ces soirs où le sommeil ne vient pas. Comme j’aimerais être crevée en rentrant chez moi, comme beaucoup de gens, avoir juste envie de prendre un bouquin ou de m’endormir devant NCIS… Je crois qu’à force de la redouter je provoque l’insomnie. Je me dépêche d’écrire pour ne pas laisser fuir ces pensées. Se pourrait-il que mettre à l’écrit toutes ces conneries dans ma tête finissent par les exorciser ?

Je me pose des tas de questions… Qu'est-ce que qu'on pense de moi ? Où est-ce que je vais ? Suis-je indépendante ? Les gens voient-ils les couleurs en moi ? Qu’en est il des faiblesses ?


Vite Lisa, empeche toi de dramatiser, pense à quelque chose de concret.

Demain je porterai ma jupe rouge avec mon vieux foulard. J’irai au commissariat et je ferai quelques boutiques, avant de faire semblant de travailler. Je sais pas si j’irai le voir. J’appelle ma façon de me faire désirer de la « protection » et je trouve ca dur pour mon égo. Je vais me faire avoir encore, il a moins besoin de moi que moi j’ai besoin de lui. D’ailleurs tout à l’heure il n’est pas venu vers moi quand je commençais à angoisser.
Et voilà, c’est reparti. Ces questions n’ont lieu d’être qu’à partir du moment où on se les pose. Je pourrai facilement les éviter, si seulement j’arrivais à voir du contenu en moi, à ne pas me sentir vide alors que je ne le suis pas.
Je suis trop habituée aux gens, trop habituée à l’instabilité. Il va me falloir du temps pour me recentrer. Je pensais l’avoir fait, et voilà que je trouve un nouveau passe-temps que je vais transformer en « amour ». Abject n’est-ce pas ? Mais je ne vais pas ajouter à mon spleen la culpabilité de me servir des gens pour satisfaire mon vide, tout le monde le fait. Il s’agit d’accepter.


Bref, passons à d’autres nouvelles. Je suis en plein partiels. Je le savais pas encore il y a une semaine d’ailleurs, j’ai commencé à réviser hier. Un peu plus et je me sentirai presque concernée par mon avenir. Je me suis mis le nez dans des cours auxquels je n’avais pour la plupart pas assisté. C’est marrant comme on peut se donner bonne conscience en rachetant toute une vie de glandage éstudiantin par deux malheureuses heures de lecture. Mais bon, peut etre un miracle arrivera t’il.

Je me surprends à écrire autant. Souvent dans ce genre de moments je tarde à me décider et les mots fuient, idées furtives et vagabondes comme des papillons que je laisserais fuir avant de vouloir les attrapper. (je suis lamentbale) Mais ce soir j’ai pris mon fillet, et j’ai capturé ces saloperies. Je les ai enfermé dans ce misérable document works et ca va mieux. Qui sait, peut etre quelqu’un lira t’il ces mots un jour ?
J’aimerais qu’il fasse jour plus souvent. Je dis ça alors que j’ouvre l’œil au beau milieu de l’apres midi depuis un certain temps. C’est lamentable mais rigolo. C’est marrant parce-que si je m’énerve ce soir c’est parce-que le sommeil n’a pas pu faire taire mes angoisses. Tout se réglerai surement si je reprennais un rythme normal. Mais ca serait moins intéressant pour les nombreux non-lecteurs de ce blog.

 

Je réalise maintenant que c’est le seul article que j’ai écrit dans le but de le publier ici. Je dois avoir particulierement besoin de communication ce soir.

Tant pis.

 

Photo sans rapport apparent, comme souvent.

http://au-dessus-du-jardin.cowblog.fr/images/SPMA0009-copie-1.jpg

 


Y a quand meme du positif dans tout ca. Meme tard le soir, certains fantomes ne viennent plus me hanter .


 

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