au-dessus-du-jardin

Lisa

Vendredi 8 janvier 2010 à 20:13



 Je voudrais quelqu'un avec qui m'allonger dans un parc une après midi ensoleillée, je voudrais quelqu'un qui me fasse l'amour dans un abri bus, je voudrais quelqu'un qui m'offre des fleurs et avec qui je m'engueulerai pour des conneries. Je voudrais quelqu'un d'extreme mais de sensé, de jaloux mais d'indépendant. Je voudrais quelqu'un qui complimente mes dessous, qui me regarde avec passion. Quelqu'un qui m'inviterai à manger entre deux cours, quelqu'un de réservé mais sociable, avec qui je pourrai faire la fête et partir en vacances. Quelqu'un qui me réveillerai avec des croissants et qui chanterai sous la douche, avec qui je pourrai voyager et me perdre aussi. Quelqu'un qui saurait m'apporter le confort et la fraicheur que je recherche, quelqu'un de différent. Je rêve de quelqu'un qui m'aimerait autant en talons qu'en sarouel,au réveil comme maquillée. Un vrai mec, qui assumerait ses actes et qui se laverait le derrière des oreilles.



Lundi 18 janvier 2010 à 4:02

 

Il est 3h et demi du matin, on est dimanche .


Tu dois certainement trouver bizarre que je t’écrive, surtout à une heure pareille. Surement que je trouve ce moyen plus facile pour exprimer ce que je ressens. Dire les choses en face est parfois difficile pour moi, malgrè les apparences. Peur d’être ridicule, peur d’être jugée, ou peur des malentendus.

J’ai tenté de dormir mais certaines questions ( ou réponses ) récurrentes m’empechaient de fermer l’œil. On se connait depuis quelques mois maintenant, on est devenus assez proches, même si au final on sait rien sur l’autre qui n’ait été jeté impulsivement dans un moment de colère. On a desuite été très calin l’un envers l’autre. J’ai l’habitude de ce genre de comportements, je ne m’y fit pas, et j’évite de pousser la chose un peu trop loin si je tiens à la personne, ce qui est le cas avec toi. Mais hier soir j’ai ressenti quelque chose de particulier. Cette promiscuité devient automatique et de moins en moins physique... On a l’habitude de cette pseudo ambiguité, mais hier c’était pas pareil. J’avais envie d’être avec toi particulièrement. Envie que tu me prennes dans tes bras. Tes caresses me faisaient pas du bien parce-que tu sais où mettre les doigts mais parce-qu’elles venaient de toi, et c’est là que se trouve le changement. J'avais envie de te faire du bien autant que de le recevoir. Je tenais tes mains plus fermement que les autres jours, comme pour te montrer cette différence. C’est la premiere fois que tu me manques, et que j’ai besoin de te le dire. C'est la première fois que je donne avec toi. Je me surprends à me demander ce que tu es en train de faire, à regretter que tes bras ne soient pas autour de moi. J’ai envie et j’ai peur à la fois. Il y a une douceur en toi qui m’apaise, il y a quelque chose de reposant. J'aime cette complicité tacite, j'aime cette intimité que l'on a créé malgré nous. Je suis exactement là où j’ai envie d’être.

Depuis qu’on se connait tu as assisté à mes consternantes amourettes et surtout à leur fin. Je me suis perdue dans beaucoup de bras ces derniers temps. Surement trop. J’ai cru m’attacher souvent. Je me suis réfugiée dans tes bras comme on peut le faire dans les souvenirs. Je peux pas nier que je suis instable, d’ailleurs j’écris ca mail au lieu de te dire tout ca en face dans la peur que mes paroles ne soient guidées que par l’illusion et le manque d’attention. Je ne veux pas avoir a regretter mes mots. Plus j’essaie d’exprimer ce que je ressens et moins j’y arrive.



Prends ma main mais éloigne toi. J’aimerais dire certaines choses mais je n’ai pas les mots. Lis dans mes gestes. Regarde moi...



 

Mardi 26 janvier 2010 à 1:54




Encore un de ces soirs où le sommeil ne vient pas. Comme j’aimerais être crevée en rentrant chez moi, comme beaucoup de gens, avoir juste envie de prendre un bouquin ou de m’endormir devant NCIS… Je crois qu’à force de la redouter je provoque l’insomnie. Je me dépêche d’écrire pour ne pas laisser fuir ces pensées. Se pourrait-il que mettre à l’écrit toutes ces conneries dans ma tête finissent par les exorciser ?

Je me pose des tas de questions… Qu'est-ce que qu'on pense de moi ? Où est-ce que je vais ? Suis-je indépendante ? Les gens voient-ils les couleurs en moi ? Qu’en est il des faiblesses ?


Vite Lisa, empeche toi de dramatiser, pense à quelque chose de concret.

Demain je porterai ma jupe rouge avec mon vieux foulard. J’irai au commissariat et je ferai quelques boutiques, avant de faire semblant de travailler. Je sais pas si j’irai le voir. J’appelle ma façon de me faire désirer de la « protection » et je trouve ca dur pour mon égo. Je vais me faire avoir encore, il a moins besoin de moi que moi j’ai besoin de lui. D’ailleurs tout à l’heure il n’est pas venu vers moi quand je commençais à angoisser.
Et voilà, c’est reparti. Ces questions n’ont lieu d’être qu’à partir du moment où on se les pose. Je pourrai facilement les éviter, si seulement j’arrivais à voir du contenu en moi, à ne pas me sentir vide alors que je ne le suis pas.
Je suis trop habituée aux gens, trop habituée à l’instabilité. Il va me falloir du temps pour me recentrer. Je pensais l’avoir fait, et voilà que je trouve un nouveau passe-temps que je vais transformer en « amour ». Abject n’est-ce pas ? Mais je ne vais pas ajouter à mon spleen la culpabilité de me servir des gens pour satisfaire mon vide, tout le monde le fait. Il s’agit d’accepter.


Bref, passons à d’autres nouvelles. Je suis en plein partiels. Je le savais pas encore il y a une semaine d’ailleurs, j’ai commencé à réviser hier. Un peu plus et je me sentirai presque concernée par mon avenir. Je me suis mis le nez dans des cours auxquels je n’avais pour la plupart pas assisté. C’est marrant comme on peut se donner bonne conscience en rachetant toute une vie de glandage éstudiantin par deux malheureuses heures de lecture. Mais bon, peut etre un miracle arrivera t’il.

Je me surprends à écrire autant. Souvent dans ce genre de moments je tarde à me décider et les mots fuient, idées furtives et vagabondes comme des papillons que je laisserais fuir avant de vouloir les attrapper. (je suis lamentbale) Mais ce soir j’ai pris mon fillet, et j’ai capturé ces saloperies. Je les ai enfermé dans ce misérable document works et ca va mieux. Qui sait, peut etre quelqu’un lira t’il ces mots un jour ?
J’aimerais qu’il fasse jour plus souvent. Je dis ça alors que j’ouvre l’œil au beau milieu de l’apres midi depuis un certain temps. C’est lamentable mais rigolo. C’est marrant parce-que si je m’énerve ce soir c’est parce-que le sommeil n’a pas pu faire taire mes angoisses. Tout se réglerai surement si je reprennais un rythme normal. Mais ca serait moins intéressant pour les nombreux non-lecteurs de ce blog.

 

Je réalise maintenant que c’est le seul article que j’ai écrit dans le but de le publier ici. Je dois avoir particulierement besoin de communication ce soir.

Tant pis.

 

Photo sans rapport apparent, comme souvent.

http://au-dessus-du-jardin.cowblog.fr/images/SPMA0009-copie-1.jpg

 


Y a quand meme du positif dans tout ca. Meme tard le soir, certains fantomes ne viennent plus me hanter .


 

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