au-dessus-du-jardin

Lisa

Vendredi 23 octobre 2009 à 1:34






Voici mon exutoire.
Vous y trouverez des mots jetés impulsivement sans préméditation.
Des mots d'avant, mais aussi de maintenant.




Et une petite poule pour la route ! 
 
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Vendredi 23 octobre 2009 à 15:20



Je me demande combien de temps va durer ce blog. Je me demande par quoi il est motivé, qu’est-ce que j’attends en publiant à la chaine ces écris périmés et répétitifs qui m’ont un jour soulagé.
Je crois que je m’étais juré de les faire partager. Je m’étais fait la promesse de ne pas les laisser mourir fatalement dans la petite boite à chaussure sous mon lit, mon petit coffre à souvenir où j’enferme les hontes et les espoirs, ces monceaux de feuilles jaunies.
Sur le moment c’est difficile de dire les choses aux gens. Peur que ça empire, peur d’être vulnérable, peur d’être banale. Alors on entasse. On écrit, dans la rue, sur un banc place Wilson, dans le train, le bus, seul chez soi le soir ou sur la terrasse d’un café. On arrache la première page de son roman quand on n’a rien sous la main, ou on se sert du coin vide de son journal et on laisse aller sa logorrhée, comme des crèves-la-faim… Les gens nous regardent étrangement, et on se demande comment ils font, eux, pour se vider la tête, quel est leur exutoire ? Où planquent-ils leur trappe mystérieuse ? Est-ce possible de n’avoir rien à cacher ?
Quoi qu’il en soit je dois ça à celle que j’ai été et que je suis par moment, quand je pète un câble. Je me dois de la rassurer et de lui dire que même si tous ces SOS n’appelaient en fait aucune réponse, ils ne seront pas occultés.
Je ne veux cependant pas virer dans l’exhibitionnisme. Je ne veux pas peaufiner mon emballage par ce moyen indirect, j’ai plus de contenu que ça et je regarde ailleurs.




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Dimanche 15 novembre 2009 à 17:57



Comme je l'ai dit precédement, ce blog est un exutoire. Il n'a pas pour but d'être "joli beau", ni d'attirer des tonnes de commentaires.
Ce que j'y dis n'est censuré par aucune bride, et tiré de mes émotions les plus profondes, celles que j'ai pu refouler, et je ne veux faire l'étalage de ces états d'âmes, malgre quelques exceptions, qu'à des personnes très distantes de moi, qui ne me connaissent pas. Il est souvent difficile de dire ce genre de choses aux proches. Certains de mes écrits sont des exagérations volontaires de ce que je ressens, ils m'aident à purger le mal être. Il y a donc un recul à avoir pour pouvoir apprécier à leur juste valeur les mots que j'emploie, mais je ne peux anticiper la manière dont mes proches pourraient l'interpréter. Je ne veux ni faire peur, ni demander un jugement. C'est pourquoi je préfère garder un relatif anonymat. Si vous me connaissez et que vous atterrissez sur ce blog, c'est soit que je vous estime d'une grande nuance, soit que je vous pense assez détachés de moi pour pouvoir lire certaines choses sans en être atteints. Quoi qu'il en soit les commentaires sont les bienvenus. J'attache assez d'importance aux rares remarques que je reçois, c'est pourquoi j'aimerais que vous considériez vos mots avant de les écrire. Les sujets sur lesquels ils reposent me tiennent  coeur. La raison pour laquelle je publie tous ces écris reste le fait que je ne veux pas taire certains sentiments, par choix comme par obligation. Je ne sais pas à combien de degré ce blog est exhibitionniste, mais il n'a pas pour but de peauffiner mon image. J'ai besoin de réponses. J'ai parfois besoin, dans des moments de crise, que quelqu'un, connu ou inconnu sois conscient de mes petites peines. Même si dans le fond ça ne change rien, ça m'apaise et je me sens moins seule.

A bon entendeur, merci de vos rares visites.


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