au-dessus-du-jardin

Lisa

Vendredi 23 octobre 2009 à 1:48




Ca serait simple s’il y avait un mode d’emploi « utilisation de Lisa ».
Je suis difficile à cerner, la plupart du temps quand je tente d’être claire. C’est quand je fausse volontairement les pistes que je deviens transparente, que l’on peut lire en moi comme dans un livre ouvert, pour peu qu’on regarde du bon côté. Je sais que mes attitudes sont parfois difficiles à comprendre. J’ai très peur de paraître incohérente aux yeux des gens. Je ne retiens pas les sentiments, les émotions. Le faire me paraît contre nature.
Carpe Diem ?
Peut être.
Je privilégie la plupart du temps de me jeter corps et âme dans la première passion qui se présente. Je l’exploite, l’intensifie, je la vis du mieux que je peux, je tente de mettre de la poésie dans ma vie. C’est une attitude que j’ai cultivée au fur et à mesure que je grandissais, et c’est devenu le seul mode de vie que je connaisse. C’est une véritable science, avec ses codes et fautes à ne pas commettre. Cette pratique nécessite de rester perméable aux vertiges, d’accepter de se mettre en position de faiblesse. Cette sensibilité est mon bien le plus cher. J’aime les explosions, j’aime le pathos autant que le plaisir. Si on veut vibrer, il faut rester fair-play et savoir pleurer. A cela on me répond souvent qu’il faut trouver un juste milieu, pour ne pas tomber dans un comportement destructeur. J’en ai conscience, j’y arriverai un jour, quand j’en aurais réellement l’envie. A tout prendre, je préfère savourer les petits moments de bonheur que je récolte jour après jour, quitte à les payer de mes larmes dans un avenir proche.

Dans tous les cas, rien ne me soulage plus dans les moments « sans » que trois petits mots : « je te comprends ».

 

Zorka, merci.


Vendredi 23 octobre 2009 à 1:48

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J’ai beau chercher, je ne comprends toujours pas pourquoi je me mets dans des états pareils pour si peu. Y a eu un soucis au niveau de la fabrication, il me manque une pièce, il me manque la soupape qui fait que les gens « normaux » passent à autre chose quand ça dérape. Ce petit instinct de survie qui pousse l’être humain à fuir devant le malsain.
Moi c’est l’inverse. J’ai l’impression de le chercher.

Pourquoi chercher à se faire mal quand ce à quoi on aspire réellement n’est que la douceur ?
Pourquoi est-ce que l’herbe n’est pas plus verte dans le prés d’à côté ?

Est-ce que je suis la seule à être dans cette contre logique destructrice ?

 

Dimanche 15 novembre 2009 à 17:31


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 Comment expliquer ?


Y a des situations où on se dit qu'on est heureux d'être à notre place.
Si vous saviez ce qui m'arrive vous seriez dans cette position.




Mardi 24 novembre 2009 à 17:39




Comme ce que je raconte dans ce blog depuis sa création n’est que le résultat de mes frustrations et mes peines, je décide de vous confier un petit article positif, si on peut dire, pour changer un peu et pour prouver au peu de personnes qui visitent ce blog (Zork, j’ai fouillé dans tes archives, ne nie pas) que Lisa est bien vivante, et qu’elle est loin d’être suicidaire.

 

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En ce moment je sors un peu trop.

J’enchaine les rencontres, bonnes comme mauvaises, pour pallier à cette solitude qui m’habite depuis un certain temps.La maison tourne beaucoup, et je me surprends à remarquer des têtes sympathiques qui apparaissent parfois, tanguant contre les murs, vers 3h du matin, au milieu des australopithèques de Toulouse quand tout le monde est bien imbibé. Le genre de personnes que tu regrettes de n’avoir pas rencontré dans un autre contexte. Je pense à cette petite pirouette au milieu de la rue de la Colombette, ce regard doux et ce je ne sais quoi qui intrigue. Y aussi ce visage mystérieux, irrésistible mais effrayant à la fois, ces yeux noirs, cette voix qu’on n’entend jamais…
Y a les boulets aussi. Les types qui veulent à tout prix te payer un verre et qui t’en reversent la moitié dessus en te racontant leur dernière nuit de folie avec une femme.
Y a des personnes que tu ne sais pas où classer, comme par exemple ce frère enfin retrouvé à l’allure de hippie dégénéré, ou encore ce petit bonhomme aux yeux bridés fragile et vulnérable qui s’est laissé prendre par les sentiments le genre de type qui manque cruellement de sensibilité intellectuelle mais qui frémit particulièrement facilement sous mes doigts... Mais je m'éloigne du sujet !
Quoi qu’il en soit, cette vague de nouveauté me fait du bien. Je me sens de plus en plus en confiance avec moi même, j’ai une putain d’énergie qui me pousse en avant, même si la peur est toujours bien présente. Pour la plupart, ces gens ne sont que des potes de soirée jetables, souvent à mon grand regret. J’essaie de ne pas tenter de rester en contact avec eux, j’essaie de ne pas m’attacher à plus fort que moi, mais ce petit goût de liberté me fait du bien. Il y a 2 mois à peine je n’envisageais même pas de pouvoir à nouveau avoir des affinités de ce genre avec les gens, pouvoir être juste bien avec une personne sans attendre plus. J’étais aveuglée par mon obsession, qui n’étais pas de l’amour. J’avais des oeilleres et j’étais totalement hermétique à tout ce qui se passait autour de moi. Maintenant je respire à nouveau et je redeviens perméable.  J’aime les bizarreries que la vie m’offre en ce moment, comme de pouvoir avoir un fou rire en cours en partageant des M&M’s avec un inconnu, ou raconter ma vie à un polonais en vacances en attendant le bus. Il est peu probable qu’une des personnes décrites ici ne tombe sur ce texte bien caché, mais je voudrais qu’ils sachent que le sourire que j’arbore n’est qu’un leurre en ce moment, et qu’ils m’aident à prendre du plaisir à faire façade, en attendant que ça passe.



 

Mardi 29 décembre 2009 à 19:32

 

J'aime la tresse qui dépasse de tes cheveux en bordel. J'aime ton profil, un peu moins ton face. J'aime quand mes parents t'appellent "Vlad". J'aime pas le ton de victime que tu prends parfois quand on se dispute, mais j'aime te voir fumer. Parfois j'aime te voir jouer de la guitare, parfois moins. J'aime pas quand tu parles de ton ex, même si je ne veux pas le montrer. Parfois j'ai envie de te dire "je t'aime", mais ce n'est pas encore le cas. J'aime ton écharpe volée, j'aime quand tu fais l'homme, ta tâche sur le ventre me fait rire. Parfois j'ai envie de te dire de sortir de ma vie, mais je sens que j'en ai de moins en moins la force. Ton regard me fait peur quand tu me fais l'amour. Parfois tu as l'air d'un gamin, tu m'intrigues. J'aime quand tu complimentes la cuisine de ma mère, j'aime aussi quand tu tasses l'herbe de ton pétard avec ton collier planche-à-voile. Ta bouche me rappelle celle de Bastien, ça me fait un effet bizarre. J'aime ton bouc, j'aime ta voix. Ton manque de confiance me fait retrouver la mienne. Je ne sais pas où on va, je me demande si on va quelque part d'ailleurs. Je me demande si je suis pas déja accro. Tu n'es pas comme je pensais. J'aime ton piercing, même s'il me fait mal quand je t'embrasse. J'aime pas le fait que tu fouilles dans mon portable, mais ça me flatte, quelque part. Je sais que tu essaies de me rendre jalouse, tu mens mal. Il y a une cruauté en toi qui me fait perdre les pédales. J'aime quand tu m'appelles "mon coeur", même si je trouve ça mièvre. Je retiens certains surnoms parce-que ce sont ceux de mes ex. Il faut que je perde ces mauvaises habitudes. Il y a de telles incompréhensions entre nous... Ton orthographe me consterne, j'admire ta façon de parler. Je me sens vide depuis que tu es parti... Il y a 10 minutes. J'adore la façon dont tu t'es incrusté chez les Maurer sans même qu'on s'en rende compte. Tu es reparti de la même manière et j'aime un peu moins. J'aime tes crêpes craquantes, j'ai aimé l'alcool sucré qu'on a bu quand je suis venue chez toi pour la première fois. J'aime pas tes ardeurs du matin. J'aime me promener dans la rue avec toi, main dans la main. J'aime pas quand tu enfonces les portes, j'aime pas Lyo, j'aime pas nos incohérences.

Mais je crois que je te veux, simplement.



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J'ai le sentiment d'avoir besoin de faire un melting pot de ce qu'on s'apprete à être pour savoir où je suis.


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