au-dessus-du-jardin

Lisa

Lundi 18 janvier 2010 à 4:02

 

Il est 3h et demi du matin, on est dimanche .


Tu dois certainement trouver bizarre que je t’écrive, surtout à une heure pareille. Surement que je trouve ce moyen plus facile pour exprimer ce que je ressens. Dire les choses en face est parfois difficile pour moi, malgrè les apparences. Peur d’être ridicule, peur d’être jugée, ou peur des malentendus.

J’ai tenté de dormir mais certaines questions ( ou réponses ) récurrentes m’empechaient de fermer l’œil. On se connait depuis quelques mois maintenant, on est devenus assez proches, même si au final on sait rien sur l’autre qui n’ait été jeté impulsivement dans un moment de colère. On a desuite été très calin l’un envers l’autre. J’ai l’habitude de ce genre de comportements, je ne m’y fit pas, et j’évite de pousser la chose un peu trop loin si je tiens à la personne, ce qui est le cas avec toi. Mais hier soir j’ai ressenti quelque chose de particulier. Cette promiscuité devient automatique et de moins en moins physique... On a l’habitude de cette pseudo ambiguité, mais hier c’était pas pareil. J’avais envie d’être avec toi particulièrement. Envie que tu me prennes dans tes bras. Tes caresses me faisaient pas du bien parce-que tu sais où mettre les doigts mais parce-qu’elles venaient de toi, et c’est là que se trouve le changement. J'avais envie de te faire du bien autant que de le recevoir. Je tenais tes mains plus fermement que les autres jours, comme pour te montrer cette différence. C’est la premiere fois que tu me manques, et que j’ai besoin de te le dire. C'est la première fois que je donne avec toi. Je me surprends à me demander ce que tu es en train de faire, à regretter que tes bras ne soient pas autour de moi. J’ai envie et j’ai peur à la fois. Il y a une douceur en toi qui m’apaise, il y a quelque chose de reposant. J'aime cette complicité tacite, j'aime cette intimité que l'on a créé malgré nous. Je suis exactement là où j’ai envie d’être.

Depuis qu’on se connait tu as assisté à mes consternantes amourettes et surtout à leur fin. Je me suis perdue dans beaucoup de bras ces derniers temps. Surement trop. J’ai cru m’attacher souvent. Je me suis réfugiée dans tes bras comme on peut le faire dans les souvenirs. Je peux pas nier que je suis instable, d’ailleurs j’écris ca mail au lieu de te dire tout ca en face dans la peur que mes paroles ne soient guidées que par l’illusion et le manque d’attention. Je ne veux pas avoir a regretter mes mots. Plus j’essaie d’exprimer ce que je ressens et moins j’y arrive.



Prends ma main mais éloigne toi. J’aimerais dire certaines choses mais je n’ai pas les mots. Lis dans mes gestes. Regarde moi...



 

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