20.09.09
Etrange journée.
Une espèce de léthargie me saute à la gorge au sortir du lit, j’ai envie de rester collée à ma mélancolie et aux lèvres de mon bel asiatique toute la journée.
Je n’irai pas travailler. Frédérique Dumas est malade aujourd’hui, elle emmerde les éditions Atlas.
Pas envie d’errer dans Toulouse sous le cagnard, je m’enferme dans un bus, arrache la première page de mon bouquin et écris en regardant défiler le paysage.
Accent prononcé du conducteur :
« Vous vous êtes trompée d’arrêt mademoiselle »
Non, je ne vais nulle part, je voyage dans ma tête.
Dehors une tempête se prépare et un vent frais s’engouffre dans le bus.
J’ai drôlement faim, je me sens bien, et je me rends compte à quel point ça soulage d’écrire des banalités !